Les jardins d'Hélène

Sortir du deuil : surmonter son chagrin et réapprendre à vivre – Anne Ancelin-Schützenberger et Evelyne Bissone Jeufroy

27 Avril 2011, 09:12am

Publié par Laure

A méditer, qu’on soit parent ou enfant ( ou bien évidemment les deux à la fois)  

Sur le triangle de Karpman (victime – persécuteur – sauveteur) :

p. 43 (sur la parabole du bon Samaritain) : apporter une aide juste sans se détourner de son chemin ni rien attendre en retour. « La vraie dette de celui qui a été secouru consiste à rendre à un autre ce qui lui a été donné lorsque l’occasion se présente. De même, nous sommes redevables à nos enfants, génétiques ou autres, et non pas à nos parents, de tout ce qu’ils nous ont donné. C’est d’autant plus vrai s’ils en attendent de la reconnaissance en arguant qu’ils se sont sacrifiés alors que les enfants ne leur demandaient rien. Ils se posent en victimes. Pour soulager cette « charge », ils jouent le rôle de persécuteurs par leurs exigences à l’égard de leur enfant. »

 

sortir-du-deuil.jpgUn très bon ouvrage de base, peut-être un peu trop synthétique et trop court, mais qui offre une bibliographie suffisamment riche pour aller plus loin. A noter qu'il ne s'intéresse pas qu'au deuil après le décès d'un être cher mais à toutes les formes de perte : rupture amoureuse, amicale, divorce, licenciement, retraite, déménagement, ...
Semble s'appuyer beaucoup sur la PNL, un complément d'informations à piocher ailleurs est donc nécessaire. Enfin même seul l'ouvrage reste intéressant, selon le degré d'info recherché.

 

Payot, janvier 2007, 158 pages, prix : 15 € (existe en poche)

Etoiles : stars-3-5__V45687331_.gif

Crédit photo couverture : © Atelier Rezai-Guias-Vigne et éd. Payot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a pile un an je perdais une amie, oh elle n’est pas morte non, elle a juste fait le choix de me tourner le dos, sans un mot, sans une explication, juste l’effacement et la fuite. Oh j’ai bien compris ce qui n’allait pas, les grandes déclarations à la vie à la mort si un jour je déconne tu me le dis, en vraie amie hein, sauf que le jour dit, toute vérité n’est pas bonne à entendre. Et ce jour-là loin de chez moi pour des raisons xyz je n’avais pas le temps ni les moyens et n’y ai pas mis les formes. C’est là mon erreur. Le retour de veste n’a pas traîné, il me fait bien rire aujourd’hui le à la vie à la mort.

J’en ai été malade pendant 3 mois, ou 4 peut-être, tout en gardant la lucidité que je m’étais trompée (peut-être était-ce cela d’ailleurs le plus douloureux ?) : au fond elle n’était sans doute pas mon amie, je l’avais cru, c’est tout.

Je continue de l’apercevoir parfois de loin en loin, sans jamais vraiment la croiser, je n’aime pas ce qu’elle est devenue, même si bien sûr tout le monde a le droit de changer dans la vie. ça ne me concerne plus. Cela me conforte juste dans la page que je tourne définitivement. Et je reste fidèle à moi-même, c’est là l’essentiel.

(Merci à tous ceux qui m’ont soutenue, écoutée, encouragée, remonté le moral, merci pour leur présence discrète et bienveillante, je les tiens en estime et ils le savent.)

Il me fallait sans doute ce premier anniversaire symbolique pour tourner la page définitivement, et sortir du deuil. Dans trois jours je pars en vacances au bord de l’océan, dans trois mois je déménage (à trois pas, juste une plus belle maison), entre il y aura bien des choses pesantes et anxiogènes au bureau, la routine, quoi. Allez, au boulot, et avec le sourire !

 

Et merci à Sandra qui m’avait conseillé ce livre il y a quatre ans. L’avoir près de moi me rassurait, même si je n’ai pas eu le désir de l’ouvrir plus tôt.

Voir les commentaires

La lune s'enfuit – Rax Rinnekangas

26 Avril 2011, 07:12am

Publié par Laure

Traduit du finnois par Jean-Michel Kalmbach

 

la lune s'enfuitSous la chaleur d'un été solaire en Finlande, dans le poids d'une religion omniprésente, Lauri, en vacances chez ses cousins Léo et Sonja, va se brûler les ailes dans un éveil des sens aussi lumineux que tragique. Il ne faut point trop en dire de cette histoire secrète entre ces deux frère et sœur et leur cousin, qui paieront cher leur bref élan vital, coupable et interdit, mais que l'auteur nous décrit avec une telle évidence naturelle dans les mots de Lauri que le lecteur ne se pose même pas en censeur. A travers trois grandes parties, la joie – le chagrin – l'expiation, l'auteur laisse dans l'esprit du lecteur la marque profonde d'un blé en herbe brûlé par le soleil et le drame, usant d'une écriture magnifique, simple, évidente.

 

Bien que publié il y a vingt ans déjà en Finlande, La lune s'enfuit est le premier roman de Rax Rinnekangas traduit en français, et j'espère sincèrement qu'il y en aura d'autres, car c'est une talentueuse plume à découvrir.

 

p. 29 « Léo et Sonja étaient des créatures engendrées par quelque étrange vent de la nuit. Il ne pouvait en être autrement, tant ils étaient différents de leurs parents. Ils avaient l’esprit bohémien. Quand ils étaient ensemble, ils avaient, l’un comme l’autre, une totale liberté de conscience, débarrassée des chaînes de la religion ou de l’éducation. Certes, vu de l’extérieur, ils faisaient exactement ce que l’on attendait d’eux. Ils se recueillaient chaque jour avec leurs parents, les accompagnaient souvent aux assemblées du village et participaient tous les ans aux grandes fêtes piétistes organisées dans le pays – ils connaissaient sans doute au moins une centaine de cantiques et de prières par cœur. Mais, à l’intérieur d’eux-mêmes, ils possédaient un univers qui n’appartenait qu’à eux, et où aucun adulte n’avait sa place.

Lorsque je les connus mieux, ils me transmirent les clés de leur monde. (…) »

 

Lu dans le cadre du Club Testeurs d'Amazon.

 

Phébus, mars 2011, 146 pages, prix : 17 €

Etoiles : stars-4-5__V7092073_.gif

Crédit photo couverture : © Craig Tuttle, Tire Tracks Winding Through Wheat Field, 2000, / Corbis et éd. Phébus.

Voir les commentaires

L'annonce - Marie-Hélène Lafon

25 Avril 2011, 14:58pm

Publié par Laure

l'annonce MH LafonC'est l'histoire simple et rude des gens de la terre, terriblement vraie et juste, sans jugement, sans apitoiement, mais comme une évidence criante de vérité.

Ils vivent en quasi autarcie, Paul et sa sœur Nicole, en compagnie de leurs deux vieux oncles, faisant marcher la ferme et l'élevage de vaches Salers. Nicole règne en maîtresse femme, seule présence féminine légitimée dans cette histoire familiale. Alors quand Paul passe une petite annonce pour trouver une compagne, et que celle-ci arrive de la ville, du plat pays du Nord, avec son histoire cabossée aussi et son fils Éric sous le bras, quid de ce bel équilibre ? Mais contre toute attente chacun va trouver sa place, dans l'effacement et le respect de l'autre, dans la ténacité de croire pour chacun en une vie meilleure ici, dans ces terres du Cantal. Le jeune Éric fait preuve d'une lucidité étonnante et vite adopté par la chienne Lola qui ne le quitte plus, il se fera souvent l'entremetteur discret de cette nouvelle famille. Sa mère Annette saura se faire sa place également.

De la petite annonce initiale écrite par Paul on ne saura jamais rien, sinon quelques exemples proches dénichés par Éric dans une vieille pile du Chasseur français, et les premières rencontres timides à Nevers.

Un très très beau roman, à l'écriture somptueuse, qui pénètre avec douceur l'apparence des cœurs  bourrus.

 

Folio Gallimard, avril 2011, 152 pages, prix : 5,10 €

1ère édition : Buchet-Chastel, 195 pages, septembre 2009, prix : 15 €

Etoiles : stars-4-0__V7092073_.gif

Crédit photo couverture : © Folio Gallimard

Voir les commentaires

Skeleton Creek, tome 1 : Psychose – Patrick Carman

21 Avril 2011, 14:31pm

Publié par Laure

Traduit de l’américain par Marie-Hélène Delval

 

skeleton-creek-t1.jpgVoici le premier tome d’une série destinée aux ados qui allie (faux) journal intime et vidéos à consulter sur Internet pour avancer dans le récit, mener l’enquête et vivre l’aventure comme s’ils y étaient ou presque. Ryan et Sarah sont amis, et dans la drague abandonnée où ils vont traîner de temps en temps, ils découvrent des choses étranges, comme une présence. Mais Ryan se blesse et se casse une jambe. Plâtré, il reste allongé chez lui, ses parents lui interdisent de revoir Sarah dont ils jugent la compagnie néfaste. Mais Ryan ne peut bien sûr rester sans nouvelles de son amie, et il communique autant que possible par mail avec elle, à l’insu de ses parents. Tout en écrivant son journal dans un carnet, il regarde les vidéos que lui envoie Sarah…

 

J’avoue, j’étais sceptique (et heureusement je n’ai pas été victime du battage médiatique lancé par l’éditeur – quelques blogs ont reçu d’étranges mails de Sarah Fincher -  j’aurais sans doute freiné des quatre fers, là je me suis laissé convaincre en discutant justement de la pertinence de la méthode avec mon libraire jeunesse ; d’autres éditeurs s’étant déjà frotté à la vidéo alliée au roman sans grand succès)

La présentation est travaillée jusque dans les détails : surboîtier carton comme sur certains DVD, mise en page et typographie, papier ligné façon « journal intime manuscrit » pour le livre, collages de documents imprimés dans le fac-similé de journal, etc. Mais allais-je pour autant avoir envie d’interrompre ma lecture pour aller visionner de courtes vidéos sur Internet à l’aide des mots de passe donnés dans le livre, et si oui allaient-elles vraiment apporter quelque chose à ma lecture ?

Eh bien oui, j’avoue que c’est plutôt bien ficelé, et que ça fonctionne à merveille, passé le premier effort de se connecter (un ee-pc dans son lit ou un smartphone est alors bien pratique, je suis partisane du moindre effort !), si les vidéos n’ont rien d’exceptionnel, elles contribuent à l’effet psychose du récit (le titre de ce volume porte bien son nom !), et vous retiennent malgré vous : c’est facile à lire, prenant, et ça devient carrément flippant ! A l’issue du roman et du visionnage de la dernière vidéo, vous n’aurez qu’un regret : devoir attendre encore 3 mois la parution du tome 2 pour connaître la suite, car les deux héros sont laissés en bien embarrassante situation…

 

Entrer dans l’univers de Ryan et Sarah : www.enqueteskeletoncreek.fr

 

Quoiqu’il en soit, on est bien là au carrefour de quelque chose d’assez innovant en matière de fiction, mêlant étroitement image et écriture. Car les vidéos contribuent vraiment ici à l’atmosphère de l’intrigue et à la participation du lecteur…

(Bien sûr on conclura aussi que c'est extrêmement bien marketé ?)

 

 

Bayard jeunesse, mars 2011, 187 pages, prix : 13,90 €

Etoiles : stars-3-5__V45687331_.gif

Crédit photo couverture : © Christopher Stengel, et éd. Bayard jeunesse

Voir les commentaires

La ballade de Sean Hopper - Martine Pouchain

18 Avril 2011, 18:18pm

Publié par Laure

 

ballade-de-sean-hopper.jpgBud est un jeune garçon qui vit avec sa grand-mère indienne cherokee dans la petite ville de Springfield, surtout laissé à lui-même en compagnie des corbeaux et des hérissons qu'il nourrit patiemment. Son voisin, Sean Hopper, est un homme violent, bourru, qui travaille à l'abattoir de la ville, où il est le seul à pouvoir abattre froidement les bêtes que vont dépecer les autres. Il déteste les gosses et ne supporte pas leur vue, mène la vie dure à la douce Bonnie qui vit avec lui, à cause de son fort penchant pour l’alcool qui lui fait perdre le contrôle. Il héberge aussi son vieux père dans une cabane au fond du jardin, lequel souffre d'Alzheimer et vole des tablettes de chocolat chez l'épicier.

Bud nous raconte l'histoire de Sean et sa tentative de rédemption. Lorsque Bonnie le quitte, il manque se tuer dans un accident de voiture, mais hélas pour lui, il en ressort sain et sauf. Pourtant quelque chose en lui a changé, mais réussira-t-il à convaincre les autres qu'il peut être un homme meilleur ?

 

Entre violence ordinaire et prise de conscience, on s'attache aux personnages hauts en couleur, qui montrent leurs failles et leur côté sombre, tout en laissant entrevoir une note d'espoir plus lumineuse. L'histoire racontée par le petit Bud apporte un élément original, on ne peut s'empêcher de sourire à la poisse dont est victime Sean dans ses tentatives de suicide. Une évolution heureuse au cœur de la violence.

 

Noté, acheté, et lu suite à l'article enthousiaste de Karen

 

Sarbacane, coll. Exprim', 2010, 233 pages, prix : 15,50 €

Etoiles : stars-3-5__V45687331_.gif

Crédit photo couverture : © Hervé Goluza – éd. Sarbacane

Voir les commentaires

Un flingue et du chocolat – Otsuichi

15 Avril 2011, 11:03am

Publié par Laure

Traduit du japonais par Yoshimi Minemori et Patrick Honnoré

 

un-flingue-et-du-chocolat.jpgA noter tout d’abord, la très belle présentation de l’ouvrage, sous boitier carton découpé laissant apparaître quelques carrés de chocolat. Lorsque vous sortez le livre (couverture cartonnée rigide, beau papier épais légèrement crème), la couverture représente une tablette de chocolat dans son papier d’argent. C’est soigné, et c’est une présentation qui déjà justifie le prix (les couvertures rigides sont plus chères à fabriquer).

(Bon pour ma part, c’est pas de bol, je suis tombée sur un exemplaire défectueux, un mauvais pliage ou découpage des cahiers, j’ai des pages en double, des pages manquantes, pas de difficulté pour le faire échanger dans ces cas-là, mais s’agissant d’un exemplaire de la BDP, je les laisse voir ça avec leur fournisseur !)

 

Quid de l’histoire ? Lindt (oui, tous les personnages ou presque et les lieux ont des noms de chocolat) est un jeune garçon passionné comme tous ses copains par les aventures de Godiva, un célèbre voleur qui signe ses larcins d’une carte avec son nom et un dessin de moulin, et de Royce, détective qui le pourchasse. Mais voilà, Lindt détient un plan légué par son père avant de mourir, à travers un cadeau qu’il lui a fait, qui va lui permettre d’intervenir dans l’enquête.

Bien sûr toute allusion à Arsène Lupin et Sherlock Holmes est bienvenue.

Mais tout s’embrouille au point de devenir parfois un peu confus et les gentils et les méchants ne sont pas toujours ceux qu’on croit. L’épilogue (très long je trouve pour un épilogue, 30 pages, un chapitre à part entière en fait) dénoue le tout avec son lot de surprises.

Un roman d’aventures pour les enfants à partir de 10 ans, qui aborde aussi les thèmes du racisme, de la violence, de la transmission père-fils, du courage, et qui se veut avant tout ludique par le biais de l’enquête.

 

 

Milan jeunesse, 2010, 373 pages, prix : 15,90 €

Etoiles : stars-3-0__V7092079_.gif

Crédit photo couverture : éd. Milan     

 

 

Voir les commentaires

Trois baisers - Maïté Bernard

10 Avril 2011, 13:03pm

Publié par Laure

 

trois-baisers.JPG

 

Il y a des bonnes fées penchées sur ce blog. Il y a sans doute aussi quelques oiseaux de mauvais augure, mais ceux-là, je les laisse croasser tous seuls. Des bonnes fées disais-je, silencieuses et invisibles, mais fidèles, toujours.

A peine ma fille partie en Allemagne et les histoires de mon fils musicien écrites ici, je recevais ce petit roman de Maïté Bernard qui traite d'adolescents musiciens partis en Allemagne dans le cadre d'un échange d’orchestres de lycéens. Avouez que c'est troublant. D'autant qu'en allant voir la date de sortie prévue du livre, je n'ai pu que constater qu'il était sorti il y a presque un an déjà. Maïté Bernard n'est pas rancunière, car je n'ai toujours pas lu le précédent polar qu'elle m'a envoyé. Un petit mail de remerciement et je découvre avec amusement que c'est une histoire de mails perdus à la sortie du livre, une session de rattrapage, et un hasard de calendrier, ma fille n'a rien à voir là-dedans (vous verrez ce roman sur d'autres blogs aussi). N'empêche que dans ce roman comme dans mon home sweet home, le chat s'appelle Caramel, et il y a un ado qui se prénomme Jean-Baptiste. Alors laissez-moi croire à mes belles histoires

 

Marie-Liesse a 16 ans, le bac tout juste en poche, et elle part pour Berlin avec quelques camarades dans le cadre d'un échange de lycéens musiciens. Sa correspondante, Louise, est très sympathique, tous ces jeunes semblent très bien s'entendre, et entre quelques répétitions, ils visitent la ville avec l'insouciance et la joie qui est celle de leur âge.

Pourtant, bien des choses viennent troubler Marie-Liesse. Il y a déjà ce grand frère en prison, Wallerand, condamné pour avoir frappé sa copine tombée alors contre un radiateur, laquelle est dans le coma depuis plus de deux ans, ce frère quelle refuse de voir depuis, et à qui elle n'a toujours pas écrit, ne serait-ce qu'une carte postale. Serait-ce le moment ? Et puis il y a ce premier baiser, celui de sa meilleure amie Adèle, pourquoi ? Elle ne le souhaitait pas ! Et le père de Louise, ce bel homme à qui elle semble plaire, qui trouble un jeu de la séduction au revers déplaisant, et enfin Valentin, à qui elle va demander un service qui pourrait bien se transformer en autre chose...

Ce roman est la suite de Un cactus à Versailles, mais il peut se lire tout à fait indépendamment. Maïté Bernard réussit le tour de force d'aborder un grand nombre de thèmes qui chacun se font une place dans le récit sans que cela soit artificiel. Au détour des balades des jeunes, on réapprend l'histoire de Berlin, son Mur et les deux Allemagne, on sourit aux relations amicales, aux prémices des relations amoureuses, on a envie de bondir lors de scènes dérangeantes, et pourtant Marie se fraie son chemin entre peur et sincérité, avec la fraicheur de la jeunesse mais aussi le sérieux qui convient quand elle se trouve confrontée à une situation qui lui déplait. Un bel ensemble, qui devrait toucher les adolescents avec une écriture au plus proche de leur quotidien.

 

Un roman qui sait mêler les sujets graves aux plus légers et qui bien évidemment finit bien !

 

Syros, coll. Tempo +, mai 2010, 258 pages, prix : 5,95 €

Etoiles : stars-4-0__V7092073_.gif

Crédit photo couverture : © Bruno Gibert

 

Voir les commentaires

Comme si je n'en avais déjà pas assez !

3 Avril 2011, 17:58pm

Publié par Laure

Cet après-midi avec ma grandinette, nous sommes allées faire un tour là : 

 

P030411_15.12-01-.JPG

 

où se tenait la bisannuelle foire aux livres au profit d'Amnesty International.

Vous connaissez mon aversion pour les vieux bouquins sales qui puent, mais parfois on trouve des trucs état neuf ou état correct, ou des vieilleries pour lesquelles on fera une exception pour une raison bien précise.

Parfois aussi l'état est moyen, mais le bouquin a un vrai truc intrigant, et à 50 ct, on se dit que c'est du jetable, pas d'état d'âme.

 

Ma pêche :

 

P030411_16.09.JPG

 

 

P030411_16.10.JPG

 

 

(bon OK, il y en a qu'on a déjà au boulot mais ça m'évitera des les monopoliser, le roman du terroir est pour une de mes bénévoles, et le Barbéry parce que prêté jamais rendu je ne l'avais pas lu)

 

La moisson de ma fille :

 

P030411_16.11.JPG

 

 

(je me demande même si on ne les a pas déjà, mais bon)

et la cerise sur le gâteau, le clin d'oeil de la minette qui part en voyage scolaire mardi matin pour 10 jours, déniché par elle-même :

 

P030411_16.11-02-.JPG

 

et qui n'a bien sûr de sens que par sa date d'édition :

 

P030411_16.14-01-.JPG

 

 

(2ème trimestre 1948)

 

Au final :

 

P030411_16.16.JPG

 

16 livres pour 10 euros. oui, dix euros.

(bon la théorie c'était 50 ct le poche 1 € le grand format, ça aurait dû faire 12 €, mais quand on en achète une pile, ils arrondissent )

 

 

 

Voir les commentaires