Les jardins d'Hélène

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # mars 2014)

31 Mars 2014, 19:58pm

Publié par Laure

Je rachète ou pas ? (les cosmétiques du mois # mars 2014)

9 produits terminés ce mois-ci, je tiens le bon rythme ;-)

 

2 gels douche, tous les 2 à la grenade, et ce n'est pas fait exprès ! Celui d'Yves Rocher dans la gamme Jardins du monde, pas mal en été, pas fan en hiver …;-) et un petit nouveau choisi au hasard au supermarché dans la gamme Monsavon : Lait, Grenade & Fleurs d'hibiscus (sans paraben, sans colorant, sans phtalate). Une texture lait-crème de douche assez fluide, au parfum très léger, mais à la texture pas assez nourrissante. Un entre deux entre le gel douche d'été et la douche-crème cocoon d'hiver ! L'argument sans paraben n'en est plus vraiment un, tous les fabricants s'y attachent maintenant, ou presque. Rien de passionnant ce mois-ci, mais ce sont des produits petits prix qui permettent de varier et découvrir le large éventail des gels douche ! Je ne pense pas les racheter.

 

2 autres produits déjà vus ici parce qu'ils sont devenus des classiques que je rachète les yeux fermés : le démaquillant douceur yeux sensibles d'Yves Rocher, à l'eau de bleuet bio (et qu'on arrive à avoir à – 40 ou – 50 % toute l'année quasiment, ce qui le met aux alentours de 2,50 €), et le gel soin toilette intime extra-doux de Roger Cavaillès en gros flacon de 500 ml autour de 11 € : 2 incontournables sur lesquels je ne reviens pas, ils font le job et j'en suis satisfaite.

 

Pour les produits dont je n'avais pas encore parlé ici :

 

Le soin buste Expert Fermeté d'Yves Rocher, flacon pompe de 100 ml, prix : 28,90 € (acheté en 2 pour 1, soit 14,45 € le flacon). Ce qui en fait un produit finalement peu cher au regard des grandes marques pour ce type de soin, souvent conditionné d'ailleurs en flacon de 50 ml (100 ici).

Quid de la satisfaction ? Je ne saurais dire : usage simple et agréable (pénètre vite), en revanche je ne suis pas sûre d'obtenir un effet supérieur à un simple soin hydratant. Le produit contient des nacres très fines, je m'en suis rendue compte en ayant les doigts légèrement irisés après l'application, c'est discret (ça ne fait « je suis tombée dans le pot de paillettes non plus ») mais ça ne me semblait pas annoncé sur le produit, contrairement à l'effet raffermissant de la centella asiatica de Madagascar que je n'ai pas vu. Pourquoi pas en prix promo, mais pas sûre d'en faire un incontournable !

 

Le baume émollient ultra-nourrissant Atoderm PP de Bioderma, 19 € le flacon-pompe de 500 ml (en parapharmacie) : adopté et je viens de le racheter ! Au départ ce soin n'était pas pour moi mais pour ma fille en crise d'urticaire d'origine probablement allergique (à quoi, on n'a jamais su). Elle l'a utilisé 3-4 fois et basta (la fainéante) et moi je trouvais pratique ce gros flacon où il suffit d'un coup sur la pompe, etc. Eh bien j'ai été agréablement surprise : il m'arrive en hiver d'avoir les jambes tellement sèches qu'elles me démangent, sans avoir l'impression d'avoir la peau très sèche ni atopique ailleurs, comme recommandé sur le flacon, et il a apaisé tout cela ! Malgré le mot « baume » la texture reste très facile à appliquer (plutôt lait-crème) et pénètre vite, non gras et sans coller. On s'habille immédiatement. Sans parfum (c'est pas glamour mais ça me convient bien!). Le seul bémol est sur la pompe : on ne finit pas le produit complètement et à part le découper au cutter, il faut en accepter d'en perdre un peu. Mais je sens qu'il va devenir un classique de ma salle de bain !

 

 

Le soin ultra-lift de Garnier, anti-rides 2 en 1 sérum et crème, vous savez le fameux produit en spirale, deux phases qui se mélangent au moment où l'on presse sur la pompe, 50 ml, prix approximatif : 12,50 € (acheté à un prix inférieur lors d'une opération beauté en supermarché).

J'ai d'abord été surprise par la mauvaise odeur au point de me demander si le produit n'était pas périmé. Ce n'était pas insupportable mais il y avait un petit côté rance pas très agréable. Il me semble que cet aspect s'est atténué après quelques utilisations(ou je m'y suis habituée?), mais il a été relevé par d'autres consommatrices également (site beauté test). C'est le seul point négatif, pour le reste c'est un produit agréable à utiliser, qui me semble hydrater suffisamment et ne pas faire graisser trop vite ma peau mixte. J'aime bien la transparence du flacon qui permet de savoir où l'on en est :-) Mais l'offre est si pléthorique dans le domaine des soins anti-âge que je testerai sans doute autre chose !

 

 

Fond de teint lisse minute de Clarins, pot en verre de 30 ml, teinte 02 sorbet litchi (la plus claire, pour peaux claires à tendance rosée), prix approximatif : 39 €. Il m'a duré si longtemps que je ne sais plus depuis quand je l'ai ! C'est une texture solide un peu mousse, on en met très peu, et il a l'avantage d'avoir la teinte parfaite qui me va (c'est pas si simple à trouver, la teinte parfaite ^^) et de ne pas faire briller ma peau trop vite. De tous les fonds de teint, c'est peut-être même celui que je préfère pour sa facilité d'utilisation et son aspect matifiant même s'il ne semble pas spécialement fait pour cela. Quant à l'aspect lissant, rien de flagrant, mais on va y croire. Mais en vérifiant et sur le site de Clarins et chez Sephora, j'ai comme l'impression que de toute façon il n'existe plus. Dommage ! Pourquoi tous les produits qui me conviennent ont-il tendance à disparaître ? (une crème nuit reformulée qui n'a plus rien à voir avec celle que j'adorais, cf le mois dernier, un soin teinté chez Nuxe qui est moins bien aussi depuis qu'il a été revu, hum..)

Donc je ne rachèterai pas, mais j'aurais bien aimé.

 

 

Un Brillant à lèvres Chanel qui là encore ne doit plus exister (gamme Aqualumière, teinte 96 Ischia, c'est le nom d'une île italienne !) mais qui se rapprocherait sans doute de la gamme rouge coco shine d'aujourd'hui. Un brillant à lèvres qui une fois appliqué est donc plus transparent que la couleur que l'on voit en regardant le raisin : normal, c'est un brillant à lèvres. Plutôt fait pour l'été mais que j'adopte à l'année pour la discrétion justement. Et il est rare que je finisse un rouge à lèvres, comme j'en ai plusieurs, je finis par jeter les plus vieux, que j'utilise le moins, etc. Là non, fière de l'avoir fini ! Les perspicaces me diront qu'il en reste : oui, si l'on termine le fond au pinceau à lèvres (ce que je fais depuis quelques temps) mais si on veut l'appliquer directement au raisin sur les lèvres, là il y a longtemps qu'il est terminé ! Je ne pourrai pas le racheter puisqu'il n'existe plus mais j'aurai alors le plaisir d'en découvrir un autre :-)

 

 

C'est fini pour ce mois-ci, avec un clin d’œil particulier à une lectrice / blogueuse qui m'a envoyé un petit colis récemment (Sophie, mille mercis encore!) avec - parmi livre, badge, petit carnet et jolis marques pages maison - 2 produits « pour la rubrique Rien à voir », vous les découvrirez donc … quand ils seront finis, eh oui la vie est rude :-)

 

 

 

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Le chardonneret – Donna Tartt

17 Mars 2014, 15:34pm

Publié par Laure

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Edith Soonckindt

 

Théo Decker a 13 ans quand il perd sa mère dans un attentat lors d'une visite dans un musée new-yorkais. Mais pourquoi file-t-il avec le tableau préféré de sa mère sous le bras, au milieu du chaos, cette petite toile de Carel Fabritius, Le Chardonneret (1654), qui deviendra le fil indéfectible du roman ? Voilà le début de l'histoire, et d'une longue, longue aventure.

 

J'avoue, j'ai entamé ce roman à reculons tant de nombreux avis déçus de la blogosphère m'avaient refroidie (la principale critique émergeant étant la longueur – les longueurs), d'autant plus que je n'avais jamais réussi à finir jusque-là un roman de Donna Tart, qui tous (il n'y en avait pourtant que deux jusqu'alors!) m’étaient tombés des mains par ennui. Eh bien contre toute attente, celui-ci m'a embarquée d'emblée, et je lui ai consacré le temps qu'il méritait, avec une curiosité toujours renouvelée. Certes, j'ai trouvé le temps long à un moment (la fin de la période à Las Vegas), mais pas tant que cela sur l'ensemble.

 

Orphelin, (père vivant mais absent), Théo est recueilli – un temps seulement - par une famille bourgeoise pour échapper aux familles d'accueil des services sociaux. Son secret le conduit à fréquenter également un antiquaire, le bon vieux Hobie. Inutile d'en dire plus tant le roman d'aventures est dense et joue son rôle avec des rebondissements et des personnages hors normes, vous accrocherez ou pas, si oui, quel roman ! Qui pourrait en contenir plusieurs à lui seul.

 

Roman d'apprentissage, les références à Dickens et Dostoïveski souvent citées se retrouvent en effet dans l’atmosphère, les personnages, les situations, pour balayer tout autant de thèmes : un 11 septembre qui hante encore le souvenir des Américains au point d'en nourrir beaucoup de fictions (ici l'explosion au musée), se remet-on jamais d'un tel traumatisme et de la perte d'un être cher ?, le monde sage et compassé des familles bourgeoises qui cachent leurs cadavres intimes sous le tapis, la violence de milieux où drogue et alcool abolissent la raison, le monde de l'art et son revers monétaire, l'amour (le grand, le vrai, pas si simple), mais aussi la possibilité de croire encore en quelque chose et en l'autre dans un tel monde, etc.

 

Donna Tartt excelle dans l'art de raconter une histoire au long souffle.

Certains y ont vu trop de clichés, pour ma part je penche plutôt pour des longueurs où j'aurais bien eu envie de dire : c'est bon là, on a compris, il est temps de passer à la suite maintenant !

 

Le rapport intime tant universel qu'individuel à l'art est abordé en toute fin de roman, une réflexion un peu tardive mais qui apporte une conclusion intéressante, soignée, et apaisante après tant de remous éprouvants. Alors long, oui, mais sans regrets : jusqu'au bout j'ai voulu savoir ce qu'il adviendrait de chacun des personnages, et de cette toile qui est mise en valeur aussi par un joli jeu de couverture sur l'objet livre : un trompe-l’œil sur la première de couv, et la reproduction du tableau qui s'ouvre avec les rabats en couverture intérieure, permettant d'y revenir à tout moment.

 

Un roman qui marquera inévitablement, de par son ambition et sa prouesse, dans une époque où le vite lu vite consommé est devenu plus ou moins la norme, on dirait bien que celui-ci a vocation à prendre le chemin des classiques.

 

 

Plon, janvier 2014, 786 pages, prix : 23 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © éd. Plon

 

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La vie en mieux - Anna Gavalda

14 Mars 2014, 18:31pm

Publié par Laure

La vie en mieux est un recueil de deux novellas (deux courts romans ou deux longues nouvelles, au choix!) qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre sinon d'apporter leur regard sur la vie.

 

La première s'intitule Mathilde. Mathilde Salmon, 24 ans, est étudiante en histoire de l'art (pour les réducs au cinéma) mais elle travaille pour son beau-frère à rédiger toute la journée des commentaires bidons pour pourrir des sites internet de vente, lesquels sites ensuite, pour se refaire une virginité, font appel à l'agence de création web du beau-frère. Elle vit en coloc avec deux nanas limite parfaites. Mais c'est quand Mathilde perd son sac dans un café que tout se complique : comment expliquer à ses coloc qu'elle a perdu l'enveloppe contenant les dix mille euros en billets de 100 confiée pour payer les travaux de l'appart ? Un désespoir qui va la conduire sur le chemin de Jean-Baptiste et de l'amour un brin contrarié. Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis.

 

Il y a de bons passages, de bonnes réflexions sur les faux-semblants du web (l'écriture de faux- commentaires sur les sites de ventes est un sujet qui revient régulièrement dans l'actualité) et sur l’ultra moderne solitude qu'engendre paradoxalement le flot de réseaux sociaux. Mais il y a beaucoup d'agacement aussi, c'est écrit à la va-comme-j'te-cause, langage populaire, rapide, facile, (OK jusque -là) mais inutilement vulgaire et abusant de l'argot. Sur ce point, on retrouve le style qui m'avait déplu dans Billie. Dommage. Beaucoup de références à la chanson française ou à la littérature, la dame a de la culture, on le savait déjà, parfois étalée inutilement (à force, les piques ne sont plus drôles). Quant à la fin, happy end facile, dirons-nous. Changer de vie, prendre le tournant, pourquoi pas.

 

Sentiments mitigés, c'est « mieux » que Billie, mais je n'aime pas ce nouveau registre de l'écriture de l'auteur.

 

Deuxième novella, intitulée Yann. J'ai espéré un temps qu'elle soit la réponse en miroir à la première, point de vue de Jean-Baptiste, le procédé aurait été convenu mais intéressant. Non, nouveau prénom, autre histoire. Un garçon de 27 ans, en couple, qui va prendre sa vie en main au détour d'un repas chez ses voisins. Je me suis ennuyée tout du long, j'ai baillé, j'ai eu envie d'abandonner. C'est bavard pour cracher, dans quoi au juste, la soupe, la vie moderne, les apparences, j'en sais rien. J'ai insisté, j'ai aimé la fin, qui se veut pleine de bons sentiments et d'une nouvelle douceur (on est revenu à la Gavalda d'antan), mais qui peine à racheter tout le côté donneur de leçons de ce qui précède, du moins l'ai-je ressenti comme cela.

Au final, je suis fort déçue de ce nouvel opus, l'Anna Gavalda de Je l'aimais et d'Ensemble c'est tout semble avoir envoyé tout balader pour cracher désormais sur tout ce qui fait la société d'aujourd'hui, avec raison parfois, mais avec erreur sur la forme. Un roman qui se veut populaire, rythmé, saccadé, doit-il nécessairement jouer la surenchère de la vulgarité ?.Une co*ui*lle par-ci ça passe, mais tout du long (avec d'autres attributs du même acabit et tout ce qui fait ch***), ça lasse.

 

 

Le Dilettante, mars 2014, 285 pages, prix : 17 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Photo de George Reszeter / Biosphoto et éd. Le Dilettante

 

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La tour Eiffel a des ailes – Mymi Doinet (texte) et Aurélien Débat (ill.)

13 Mars 2014, 08:38am

Publié par Laure

Après une dure journée passée à recevoir les touristes du monde entier, la Tour Eiffel rêve à son tour de voyager ! Elle invite l’Arc de Triomphe à l’accompagner, mais celui-ci décline, il doit se reposer car il sera fort occupé le lendemain pour le défilé du 14 juillet.

Dame Eiffel part donc se promener dans les vertes prairies normandes, sauver des marins pris dans la tempête au Mont-Saint-Michel et donner un sacré coup de pouce bien involontaire aux coureurs du tour de France, avant de reprendre sa place bien sagement au lever du jour du 14 juillet.

J’ai aimé la simplicité de cet album : un texte qui fait revisiter le patrimoine français en ouvrant à l’imaginaire, donne de vraies infos mêlées à une fiction plus fantaisiste : la tour fait 324 mètres de haut (ou 64 girafes), pèse le poids de 1500 éléphants mais elle nage et se promène. Même simplicité dans les illustrations où le bleu domine, pleines pages où le dessin occupe bien l’espace sans être surchargé, l’ensemble est doux, frais, léger et invite au rêve.

Cet album est la réédition d’un roman destiné aux premières lectures chez le même éditeur et je trouve que ce nouveau format met en valeur aussi bien le texte que l’image, pour en faire un titre accessible dès 4 ans.

 

Nathan, mars 2014, 32 pages, prix : 10 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Aurélien Débat et éd. Nathan

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Deux nouveaux Splat le chat, d'après le personnage de Rob Scotton

7 Mars 2014, 16:39pm

Publié par Laure

Deux nouveaux Splat le chat, d'après le personnage de Rob Scotton

9ème et 10ème albums de Splat le chat en petit format, qui comme tous les petits formats de cette série, sont des produits sous licence « d’après le personnage » de Rob Scotton, qui n’en est ici donc ni l’auteur ni l’illustrateur.

 

Splat fait son spectacle !

 

C’est l’heure du spectacle de l’école : un Cendrillon revisité en Chadrillon ! Splat est tout excité mais il a le trac sous son costume de souris (c’est le monde à l’envers !) C’est la blanche Kattie qui joue le rôle de Chadrillon, elle effectue corvées et tâches ménagères pour sa méchante belle-mère et ses vilaines sœurs. Sous les traits de Harry souris apparait Magic Marraine, quant à Grouff, c’est le rôle du Chat Charmant qu’il doit jouer, mais le trac le tétanise. Il est remplacé au pied levé par Splat qui tient le rôle à merveille jusqu’aux douze coups de minuit.

 

Une version amusante qui ne va pas jusqu’au bout du conte mais qui reste sympathique pour ses personnages félins désormais bien connus des enfants et qu’ils adorent retrouver (9ème album en petit format déjà !). Splat est toujours aussi maladroit mais c’est ce qui fait le comique de situation.

Nul doute que les petits vont adorer (et qu’ils attraperont eux aussi la curieuse allergie de Grouff ^^) : personnage familier, et situation peut-être vécue s’ils ont un spectacle de fin d’année à l’école, à lire pour dédramatiser l’angoisse qui monte avant le lever du rideau !

 

Nathan, janvier 2014, 32 pages, prix : 5,95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Rob Scotton et éd. Nathan

 

 

 

Splat et le gang des chats !

 

Les amis de Splat ont fondé un groupe de musique : le Gang des Chats ! Comme des pros, ils répètent dans le garage du père de Grouff. Tambour, guitare, chant… Splat fait partie des leurs, il lui faut une place : mais il ne sait ni jouer d’un instrument ni chanter ! Maladresse et cacophonies, Splat ne rate pas une bêtise, comme toujours, mais finira par trouver sa place.

 

Les petits retrouveront avec plaisir cette bande de chats tous plus rectangulaires les uns que les autres, l’histoire n’est franchement pas exceptionnelle, mais on se demande si parfois ce n’est pas secondaire quand on voit le sourire ravi des gamins quand ils retrouvent leur héros dans une nouvelle aventure !

 

Nathan, janvier 2014, 32 pages, prix : 5,95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : © Rob Scotton et éd. Nathan

 

 

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Mademoiselle Zazie : le papa mystère / Ras-le-bol d’être une princesse

5 Mars 2014, 10:31am

Publié par Laure

Mademoiselle Zazie, la série de Thierry Lenain et Delphine Durand est un classique des fonds jeunesse, dont la qualité et l'intérêt ne sont plus à démontrer. (Voir liens à la fin de ce billet)

 

Mais voilà qu’elle apparaît désormais sous les traits d’une série animée sur la chaine France 5, héros des Zouzous, et que de cette série animée sont nés des albums (marketing, marketing, quand tu nous tiens).

 

 

Mademoiselle Zazie : le papa mystère / Ras-le-bol d’être une princesse

Mademoiselle Zazie : le papa mystère

 

Zazie vient de passer un excellent week-end avec ses parents divorcés (tous ensemble comme si de rien n'était se sont promenés en roulotte, c'est beau la vie !) et s'en veut de raconter cela à son amie Cindy qui n'a jamais connu son père, parti avant sa naissance. Mais cette confidence de la part de Cindy ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd et les affreux de l'école vont répandre des sarcasmes dans la cour. Pour couper court, Cindy raconte que son père est agent secret, c'est pour cela qu'il n'est jamais là. Et Zazie de lui préparer une surprise pour son anniversaire…

 

Une histoire qui met avant tout en valeur la force de l'amitié, mais aussi la vitesse de la propagation d'une info, vraie ou fausse, et, je ne sais pas quel âge a Zazie, mais c'est sur le net et sur son ordinateur portable dans sa chambre le soir que se préparent les surprises. Est-il vraiment nécessaire de cautionner cela dès le plus jeune âge, d'autant plus que l'éditeur sur son site conseille ces albums dès 4 ans ? Et quand bien même Zazie aurait une petite dizaine d'années (auquel cas l'illustration de la série animée est en décalage !), ça me gêne toujours un peu…

 

Éditions Nathan, adaptation Lila Nord, d’après un scénario original de Thierry Lenain de la série « mademoiselle Zazie » réalisée par Romain Villemaine d’après l’œuvre de Delphine Durand et Thierry Lenain (oui, ça fait beaucoup de « d’après »), 29 pages, janvier 2014, prix : 5,95 €

Etoiles : 2/5

Crédit photo couverture : tous ceux énumérés ci-dessus dirons-nous.

 

 

Mademoiselle Zazie : Ras-le-bol d’être une princesse

 

Max improvise un spectacle aussitôt pris en main par Exaucée : Tarek fera les décors, Cindy les accessoires, Max jouera le prince, Pedro le dragon, et Zazie, la princesse bien sûr.

Quoi ?! Non mais ça va pas la tête, déguisée en nunuche rose à froufrous, la frondeuse Zazie aurait préféré le rôle du dragon. Et zou, elle refile le rôle à Cindy, ravie. Mais Cindy y perd la voix et revoilà Zazie qui en a ras-le-bol d’être une princesse. Il ne va pas être de tout repos ce spectacle !

Une histoire toute simple qui interroge sur le genre des jeux : les filles seraient forcément des princesses et les garçons des conquérants tueurs de dragons / princes charmants qu’on attend pendant des heures ? (on sait combien le sujet peut devenir brûlant, n’attisons pas les braises de la bêtise)

On retrouve bien là l’esprit impertinent de la petite Zazie qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Cabocharde mais attachante la miss !

Même si j’ai préféré cet album à celui décrit plus haut, je ne reste pas fan du principe et de l’illustration capturée d’animé.

Enfin on se doute bien que le but ici est de faire plaisir à un enfant qui regarde la série et qui sera content de retrouver les personnages pour une histoire du soir. Mais si on pouvait partir du livre et non de la télé pour rire et rêver….

 

Ed. Nathan, adaptation Lilas Nord, d’après un scénario original de Maud Garnier et David Robert de la série « mademoiselle Zazie » réalisée par Romain Villemaine d’après l’œuvre de Delphine Durand et Thierry Lenain, 29 pages, janvier 2014, prix : 5,95 €

Etoiles :

Crédit photo couverture : tous ceux énumérés ci-dessus dirons-nous.

 

Bref, pas d'hésitation pour ma part, préférez la série originale de Thierry Lenain et Delphine Durand !

Par exemple : Mademoiselle Zazie a de gros nénés, Mademoiselle Zazie déteste la maîtresse

 

L’avis de Clarabel : ici

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Le vrac du dimanche (11)

2 Mars 2014, 16:25pm

Publié par Laure

Pluie, oraux de concours (que je ne parviens pas à préparer, pas assez de temps, pas envie ?!), inscription à un autre concours où il n'y a que 5 postes sur l'interrégion (Pays de la Loire, Bretagne, Normandie) mais qui n'a lieu que tous les 3 ans, se dire que dans la foulée, pour ne pas perdre la main ... (souvenez-vous, en 2011), une fusion de collectivités au travail, des tensions, des incompréhensions, réexpliquer, toujours, argumenter, voir 10 ans de travail niés, avoir envie de baisser les bras parfois, et toujours l'impression de n'avoir le temps de rien (faire le ménage, ranger la maison, regarder des séries, aller au ciné, lire, sortir, je crois que j'ai oublié ce que tout cela voulait dire) mais où passe donc le temps ?

J'ai commencé ce gros pavé à reculons, la blogosphère s'y était tant essoufflée, et contre toute attente j'aime énormément. Je n'en suis qu'à un petit tiers à peine, peut-être que les longueurs viennent après ?, si je m'écoutais, j'y replongerais, mais la version anglaise me nargue... Pfff !

Bref, on risque de ne pas se revoir tout de suite ...

Le vrac du dimanche (11)

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