Les jardins d'Hélène

Bon, là je sais...

3 Juillet 2008, 12:37pm

Publié par Laure

ça commence à frôler l'indécence, tous ces cadeaux que je reçois et que je montre.. Mais que voulez-vous, il y a toujours cette part de magie ineffable quand j'ouvre tout cela, et il n'y a pas de raison non plus que j'affiche ceux des uns et pas ceux des autres, alors voici la récolte du jour !
Plus je vieillis, plus je suis gâtée, si c'est pas magnifique aussi ça ;-)

bon, j'ai triché un peu en mettant la dernière sélection du Prix des Lecteurs du Livre de Poche dans le sac promo de l'été reçu aujourd'hui également dans la boîte aux lettres
un autre énorme paquet de livres, savons et senteurs, bonbons et chocolats, merci Clarabel !
et je ne vous dirai pas non plus qu'il y a une autre folle douce-dingue qui a décidé de cliquer régulièrement ici ou là pour que ma boîte ne soit jamais vide :-)) non non je ne la dénoncerai pas nommément ! (et je dégage toute responsabilité auprès de son banquier !)

Bon, dans tout ce bonheur, faut quand même que je reparte travailler !



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22 ! - Marie-Aude Murail

3 Juillet 2008, 09:07am

Publié par Laure

Très agréable surprise que ce petit roman jeunesse découvert un peu par hasard : il est dans les 42 indispensables du dernier guide FNAC «  200 romans jeunesse », et il est dans la sélection 2008 du Prix Tam-Tam J’aime Lire qui sera décerné en novembre à Montreuil… et comme je l’avais dans mes rayons, j’y ai regardé de plus près !

 

En l’an 1719, le grand duc Nikolaï et son épouse Anna Von Truck ont un fils : Ivan, en souvenir du Grand Ivan Le Terrible, mais voilà, Ivan n’a rien d’extraordinaire. Un jeune étudiant qui rêve de devenir écrivain, Vladimir, écrit une chanson humoristique qui n’est pas du goût de Nikolaï. La chanson comportant beaucoup d’allitérations en V, le grand duc décide alors d’interdire dans son royaume la prononciation et l’écriture de la lettre V. Avouez alors que pour parler, ça devient compliqué ! « Une police spéciale de Répression du V fut créée pour surveil…, non, pour écouter les conversa… heu, les bavarda… oh, zut ! Est-ce encore possible de parler ? » Des gens sont employés pour épurer les livres de cette 22ème lettre de l’alphabet bien contrariante, et la population prévient de l’arrivée de la Police Spéciale par un sonnant « 22 ! » Mais ce qui est magique dans ce livre, c’est que vous travaillez sur le langage sans vous en rendre compte : car pour supprimer la lettre V, c’est qu’il faut trouver une ribambelle de synonymes ! Idéal pour enrichir le vocabulaire de nos bambins sans en avoir l’air ! Sans compter que c’est plein d’humour, une histoire qu’on lit d’une traite tant elle est drôle et réjouissante.

L’écriture est intéressante également car le narrateur lui-même s’autorise ou non la lettre V selon le point de vue qu’il adopte, idem dans les discours des personnages selon que c’est Nikolaï qui parle ou Vladimir. Et quand (V)Ladimir rencontre Malvina et que leur petite Viviane voit le jour… quand quelques années plus tard Vivi rencontrera Ian (ben oui, Ivan a été rebaptisé ainsi), ça devient encore plus drôle et encore plus compliqué… à moins que l’amour ne simplifie les choses ?

Pourriez-vous vivre, vous, sans la lettre V ?

On pourra voir aussi dans ce texte une dénonciation de la dictature d’un souverain et ses conséquences sur la culture d’un pays… ou se contenter tout simplement de sourire à la cocasserie de l’histoire.

Une très bonne surprise donc, pour un roman de grande qualité, que je conseillerais dès 8 ans.

 

 

Ecole des Loisirs, collection Mouche, mars 2008, 51 pages, prix : 6,50 €

Ma note : 4/5

Crédit photo couverture : © Yvan Pommaux et Ecole des Loisirs

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La chambre de la Stella - Jean-Baptiste Harang

2 Juillet 2008, 04:06am

Publié par Laure

150 petites pages à peine pour ce prix Inter 2006 qui paraît tout juste au Livre de Poche, et je n’ai pas réussi à aller au bout.

Dun le Palestel, au fin fond de la Creuse. La maison des grands-parents. Un secret de famille. Revisiter les souvenirs d’enfance en traversant la maison pièce par pièce. Je n’ai pas réussi à m’attacher à quiconque, je me suis ennuyée très vite. Abandonné à la page 66 / 152, lu la fin en diagonale pour connaître le secret, … tant pis, ça ne marche pas à tous les coups.

 

Lu (enfin, essayé) dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2008.

 

Le livre de poche n°30989, mai 2008, 152 pages, prix : 5 €

Crédit photo couverture : © D.R. et Librairie Générale Française.

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100 romans de première urgence pour (presque) tout soigner – Stéphanie Janicot

1 Juillet 2008, 12:26pm

Publié par Laure

A la manière des paquets de cigarettes sur lesquels il est écrit en gros « fumer tue », il est écrit ici que « lire guérit ». Stéphanie Janicot s’est donc amusée à jouer les bons docteurs pour en toute occasion vous proposer un roman qui soignera vos maux.

Je dis « s’est amusée » car tout est vraiment léger dans ce livre, l’idée, l’approche, le ton. Je n’avais rien à soigner (ou rien envie de soigner) mais un bon bouquin qui m’en conseille 100 autres, forcément, ça me tente toujours. Ainsi que vous soyez déprimée, moche ou aveugle, vous trouverez la solution en conseils romanesques dans ce Vidal littéraire made by Janicot. (Toutefois si vous êtes aveugle l’auteur ne dit pas comment vous la lirez).

Soyons honnêtes, ce livre n’est rien de plus qu’une liste des 100 romans qu’il faut avoir lus dans votre vie, des 100 incontournables qu’on vous conseille un peu partout, classiques que vous avez lus adolescents ou que vous avez notés depuis tant les livres sont connus. Bon d’accord, il y a quelques titres récents, et je n’ai pas pu m’empêcher d’en noter 2 ou 3, mais dans l’ensemble, rien de nouveau sous le soleil.

Que penser alors de l’approche ? Résumés allégés et symptômes vite décrits dans un langage simple et qui se veut amusant, j’ai souvent pensé au cours de ma lecture que l’auteur s’adressait à ses lecteurs de Muze (elle est journaliste à Bayard Presse), soit des jeunes gens de 15-25 ans. En tout cas le ton y est, ça se veut moderne, facile et léger. Mais peut-on être léger en tout ? Vous avez été violée ? : lisez lucky d’Alice Sebold, et d’autres exemples du même ordre. Si tel est votre cas, je ne suis pas sûre que vous soyez en état d’en rire. Même si c’est de l’humour. Alors contentons-nous de parler d’une compilation de 100 romans incontournables, et ce ne sera déjà pas si mal !

 

Et puis le lecteur est sollicité pour envoyer ses suggestions à lireguerit@albin-michel.fr, un tome 2 verra ainsi peut-être le jour.

A offrir à ceux qui manquent vraiment d’idées et qui n’ont jamais cliqué sur un blog littéraire de leur vie, pour les autres, déjà gagnés à la boulimie de lecture, continuez sans rien changer.

Au pire, empruntez le bouquin à une copine, allongée sur la plage, pourquoi pas…ouvert sur les yeux, ça protège du soleil.

 

Elles l’ont lu (et je suis tout à fait d’accord avec elles) :  

Amandameyre, Yspaddaden, et plus enthousiaste : Clarabel (que je remercie pour le prêt !)

 

Albin Michel, mars 2008, 226 pages, prix : 15 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : éd. Albin Michel.

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La magie des blogs

28 Juin 2008, 13:30pm

Publié par Laure

Tout ce qui est arrivé dans ma boîte aux lettres ce matin est arrivé grâce à ce blog. Quand on dit que le virtuel renferme sur soi…

Le samedi matin lorsque je pars travailler, je croise souvent les facteurs, car ils passent un peu plus tôt que les autres jours. LES facteurs ? Oui car dans ma rue, les colis sont livrés par un monsieur en camionnette jaune, et le courrier par une dame à vélo. Les commandes en ligne sont donc livrées par le monsieur et les grosses enveloppes à bulles pleines de livres affranchies au tarif lettre sont livrées par la dame. Ce qui n’allège pas forcément la sacoche du vélo de la dame, mais les lettres à vélo, les colis en auto, c’est ainsi !

 

Donc ce matin, surprises à foison et petites choses oubliées gentiment déposées par ces deux préposés :

Le roman de l’opération promo du Livre de Poche à laquelle beaucoup de blogueurs participent, et des vraies surprises totalement inattendues : encore des cadeaux d’anniversaire !! Mille mercis à Marie et Mélanie B. qui m’ont vraiment gâtée !!

J’ai oublié de photographier la très jolie carte qui accompagnait l’un des paquets, et je rassure tout le monde : je n’avais rien de tout cela, et j’ai très envie de découvrir chaque livre et CD et de partager ainsi vos coups de cœur. Il me faudrait juste un congé exceptionnel… J


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Les pieds dans le plat – Kéthévane Davrichewy

26 Juin 2008, 17:03pm

Publié par Laure

Lou a 12 ans, et une vie de pré-ado tout à fait ordinaire dans sa famille et sa classe de 6ème. Elle a juste une fâcheuse habitude, celle d’écouter aux portes les conversations de ses parents le soir quand ils la croient endormie. Et après bien sûr, elle gaffe et met les pieds dans le plat. C’est ce qui se produit avec sa meilleure amie Marine, car elle a entendu ses parents dire que la mère de Marine avait un amant et qu’elle allait se séparer de son mari. Mais Marine n’en savait encore rien… Mais ce qui inquiète la petite Lou, ce sont ces quelques mots : « on fêtera son dernier anniversaire ». Pourquoi dernier anniversaire, et celui de qui ? Qui va mourir ?

Une façon d’aborder la maladie et la mort d’un proche dans ce petit livre destiné idéalement aux jeunes de 11-12 ans, car Lou va accompagner les derniers jours de sa tante adorée, qui lui donnera la force de croire en la vie et de se laisser aller aux premières amours en douceur et sans empressement avec le jeune et charmant Pablo.

Amitié, jalousie entre copines, approche de la mort d’un proche sont des thèmes délicatement abordés dans ce petit roman jeunesse qui se lit agréablement, sans toutefois m’enthousiasmer follement. Autrement dit : une valeur sûre, mais pas un coup de cœur.

 

 

Ecole des Loisirs, coll. Neuf, mars 2008, 86 pages, prix : 8,50 €

Ma note : 3/5

Crédit photo couverture : © Gwen le Gac et L’école des Loisirs.

PS : Merci à Cuné qui m’a offert ce livre !

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Nouvelle moisson...

25 Juin 2008, 18:33pm

Publié par Laure

Lentement, mais sûrement, on est arrivé au but... J'ai trente-six ans.

Une orchidée, une rose, un soin dans un Institut de Beauté, un navigateur GPS.... Merci merci...

Et le fraisier était extra !


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Lentement, mais sûrement...

23 Juin 2008, 12:25pm

Publié par Laure

... la date approche...
Et quand les amis sont loin, c'est la boîte aux lettres qui se remplit,
ça donnerait presque envie de vieillir !

Merci ! (les expéditeurs se reconnaîtront sur la photo)



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Bullets - Tunng

22 Juin 2008, 22:14pm

Publié par Laure

Parfois il y a juste des trucs qu'on écoute en boucle comme ça sans savoir pourquoi...
Pas merci à la F**C qui a annulé ma commande faute de fournisseur, comme d'hab... Il reste toujours Deezer... Qui a dit que les gens n'achetaient plus de disques ? C'est pourtant pas faute d'avoir essayé ;-))
 


Découvrez Tunng!


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Petite nuit - Marianne Alphant

21 Juin 2008, 14:33pm

Publié par Laure

Petite (grande ?) déception quand même que ce livre, dont j’attendais beaucoup. Trop sans doute. Je l’ai chéri, je l’ai souvent posé, repris, me suis concentrée, mais… [soupir]

Comment une telle quatrième de couverture ne pourrait-elle pas faire envie ? : « La lecture : un pli, une addiction. Le livre : gri-gri, doudou, fétiche, objet transitionnel. La lectrice : passant et repassant depuis toujours à travers les mêmes histoires, les héros préférés, les auteurs familiers dont les figures s'entrecroisent comme sur le divan d'un analyste. »

 

C’est un livre un peu difficile, exigeant en tout cas. Sur le divan d’un psychanalyste lacanien, une femme parle. De ses lectures ? Le début est assez déroutant, qui semble juxtaposer des extraits de livres, romans ou poèmes. Le discours ensuite semble ramener à des souvenirs de lectures, fourmillant de détails sur certaines œuvres, certains auteurs et leur vie. Une solide culture classique est vivement conseillée sous peine d’être assez vite perdu, ce qui gâche un peu le plaisir. Il est souvent question de la comtesse de Ségur, de Stendhal, Bougeault, Winnicott, mais voilà, c’est trop précis, trop détaillé, et je me suis souvent égarée, le « Oui ? » du psychanalyste censé relancer le discours et ponctuant régulièrement le texte ne suffisant pas à rafraîchir mon attention. La femme sur le divan ne parle pas d’elle, est-ce elle qui parle d’ailleurs ou ne serait-ce pas la lecture elle-même ? Et souvent on se demande si les propos sont un extrait de livre, parfois c’est évident, souvent non.

Livre pointu, d’une écriture particulière, mais voilà, pas facile. Et je ne suis pas théoricienne pour comprendre la démarche d’écriture ou le procédé. Je n’en garderai donc que deux extraits, les seuls qui ne nécessitent pas d’avoir fait l’ENS pour les comprendre :

p. 48 : « Prenez soin de vous. Et qui le fera sinon les livres ? Très vieux besoin d’en avoir toujours un avec elle – grigri, viatique -, celui qu’on a commencé la veille et qu’on traîne avec soi, fût-il incommode et lourd et tombant en miettes. A tout hasard, se dit-elle, au cas où : un rendez-vous qui s’annule, un métro en panne, un ascenseur qui s’arrête entre deux étages – on ne sort pas de chez soi sans cet en-tout-cas, le livre. Une peluche, un objet transitionnel, dirait Winnicott, un vieux linge. »

 

p. 121 : « Cette faim de livres toujours et partout, ce besoin tenace, obscur. Cette avidité jamais rassasiée. D’où est-ce que cela nous est venu ? murmurait encore Béatrice dans ses derniers jours. »

 

Deux thèmes qui avaient tout pour me plaire : la lecture et la (psych)analyse, mais une œuvre trop exigeante ou trop conceptuelle pour mon pauvre petit neurone lavé au C°°°-C°°° d’une grande chaîne française ? Même le titre était beau, quand on pense à ces petites nuits que nous font passer les livres…

 

A voir sur le site de l’éditeur : ici

Lire les premières pages

 

Un grand merci à Cuné qui m’a offert ce livre parce que je l’avais mis dans les tentations les plus grandes de ma liste !

 

Ed. P.O.L, janvier 2008, 247 pages, prix : 15 €

Ma note : 2,5/5

Crédit photo couverture : éd. P.O.L

 

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