Les jardins d'Hélène

Les voyages merveilleux de Lilou la Fée - Emmanuelle Houdart

7 Mai 2006, 16:18pm

Publié par Laure

Acheté sur la bonne foi du bouche à oreille sans l'avoir vu auparavant, j'avoue avoir été un brin déçue par les illustrations, au premier abord seulement, surprise serait sans doute un meilleur terme, car je suis entrée dans le jeu avec bonheur - avec mes filles !
Les voyages de Lilou ont paru d'abord régulièrement dans le magazine Les Belles Histoires entre 2003 et 2005. Il s'agit donc d'un livre jeu qui propose de retrouver des objets, dessins ou personnages dans chaque double page qui propose une courte histoire. Ma fille de 5 ans a adoré, et en redemande souvent, la complexité (richesse) et la fantaisie des illustrations en font un temps d'observation ludique, et une complicité entre soeurs : ma grande s'est chargée d'expliquer à sa petite soeur ce qu'est un grimoire, puisqu'il faut à chaque page retrouver le fidèle compagnon de Lilou : son grimoire à pattes !
Bonheur des livres et du jeu, dessins oniriques, couleurs et richesse des détails, ce livre se prête donc à des moments d'échange avec vos enfants, un cadeau à faire sans hésiter dès 4 ans.

Actes Sud Junior, mars 2006, ISBN 2-7427-5984-0, prix : 13,50 €

Ma note : 4/5

Voir les commentaires

Les vagues sont douces comme des tigres - Christine Féret-Fleury

5 Mai 2006, 17:17pm

Publié par Laure

Premier roman de l’auteur paru en 1999, que j’avais découverte à la lecture de l’évier, roman que j’avais beaucoup aimé et rangé dans mes meilleurs livres de 2005.

 

Dans les vagues …, Marcelle a 12 ans, une petite sœur de deux ans, Julie ; c’est l’automne 1917, la guerre gronde au loin sur le front, seules les femmes et les enfants maintiennent la vie au village, là, en Normandie. Marcelle est une enfant solitaire, renfermée, sauvage. Sa mère la rudoie bien trop. Pour échapper à cette vie sombre et douloureuse, elle va se prendre de passion pour son institutrice, qui lui manifestera attention et douceur, sensations qu’elle ne connaît pas auprès de sa mère. 1er amour de jeune adolescente qui se terminera tragiquement, lorsque l’institutrice se mariera, à l’automne 1918.

 

Il y a à mon goût trop de descriptions des éléments dans ce court roman : atmosphère, climat, nature, froid, pluie, qui s’ils créent une ambiance, empiètent trop sur l’intrigue elle-même. (Mais ce n’est que mon humble impression). Malgré une lueur d’espoir vers le milieu, c’est un roman bien sombre et douloureux, pas aussi cruel que l’évier, pas aussi incisif. L’écriture de l’auteur a gagné en précision, efficacité et violence avec les années.

Arléa, fév.1999, 117 pages, ISBN 2-86959-441-0

Ma note : 3/5

 

Voir les commentaires

Il ne faut jurer de rien, un film d'Eric Civanyan

5 Mai 2006, 06:35am

Publié par Laure

Avec Gérard Jugnot, Jean Dujardin, Mélanie Doutey

 

J’ai eu un peu de mal à me laisser prendre à cette farce enjouée, mais une fois ma résistance tombée, je l’ai savourée sourire aux lèvres jusqu’au bout.

Il ne faut jurer de rien est une adaptation rajeunie d’Alfred de Musset, dans laquelle les acteurs s’amusent avec talent pour notre plus grand plaisir.

La scène se passe à Paris en 1830. La Révolution n’est qu’un élément de fond évoqué mais qui ne sera pas l’élément essentiel du film. Gérard Jugnot joue le rôle d’un patron de grandes galeries marchandes, M. Van Buck, toujours en quête de réussite sociale et prêt à tout pour un peu d’argent et de notoriété supplémentaires. La baronne de Mantes, qui fait appel à lui pour préparer un bal, cherche désespérément à marier sa fille Cécile (Mélanie Doutey). Van Buck propose alors son neveu, le génial Jean Dujardin, voyou qui se la joue très « Belmondo », qui ne croit en rien et surtout pas en l’amour. Un pari est relevé entre l’oncle et Valentin pour séduire la jeune femme. A partir de là il faut reconnaître les excellents jeux des acteurs, les dialogues enlevés et le plaisir tout simple qui en naît pour nous (télé)spectateurs. J’ai particulièrement aimé le jeu de Mélanie Doutey, parfaite en peste mutine moderne et intelligente. C’est vif, drôle, haut en couleurs, pour le verbe et les costumes, à voir pour les 3 excellents acteurs ainsi que les rôles secondaires qui tiennent bien leur place également !

Ma note : 4/5

Voir les commentaires

Le marié était trop beau - Valérie McGarry et Patrick de Bourgues

4 Mai 2006, 06:39am

Publié par Laure

Le marié était trop beau est un court roman écrit à quatre mains, que j’ai choisi après la lecture d’un article dans le magazine Elle récemment. C’est l’histoire d’une amitié amoureuse contrariée. Charles, homo, est amoureux d’Aurélien. Mais Aurélien ne goûte pas de ce pain là, alors va pour une amitié fraternelle. Jusqu’au jour où Aurélien rencontre Anne-Charlotte et se marie.

Les chapitres alternent entre le récit de Charles à son nouvel amant Fabrice, et les impressions d’Anne-Charlotte. Autant le dire tout de suite, le seul intérêt de ce roman est dans sa chute. Surprenante, et dérangeante. Mais il y a peu de pages pour y arriver : 118 en tout, et encore, pas pleines. Je crois que je m’attendais à mieux dans mon envie de lire ce petit livre, d’où une légère frustration due surtout au style qui m’a énervée : langage familier (pas de problèmes)  mêlé de tournures alambiquées où il faut parfois relire plusieurs fois une phrase pour trouver d’où peut bien provenir tel complément. Cela m’est arrivé plusieurs fois dans ma lecture, si bien qu’il a manqué pour moi la fluidité de l’écriture, et sur un texte court, il me semble que cette erreur est fâcheuse. (Mais peut-être étais-je trop fatiguée hier soir pour des phrases complexes ?) Une bonne moyenne quand même, mais pas un chef d’œuvre. 

 

JC Lattès, mars 2006, 118 pages, ISBN 2-7096-2774-4, prix : 10 €

Ma note : 3/5

 

Voir les commentaires

Envies de fraises - Jennifer Weiner

3 Mai 2006, 19:48pm

Publié par Laure

Présentation de l'éditeur :

Chef dans un restaurant, Becky est éperdument amoureuse de son chirurgien de mari, et ravie d'apprendre qu'elle est enceinte. Tout irait bien si les médecins la lâchaient un peu avec ses problèmes de poids. Et si son infernale belle-mère arrêtait de la ramener. Kelly est overbookée, hyper ordonnée et archi-ambitieuse. Elle s'investit dans sa grossesse comme dans tout, c'est-à-dire à fond. Seul point noir dans cette organisation parfaite : son mari, qui passe ses journées vautré sur le canapé... Ça fait désordre. Ayinde est canon. Et intelligente. Et gentille, en plus. Et aussi mariée à un champion de basket dont elle attend un enfant. Bref,
le genre de fille qu'on adorerait détester. Oui mais voilà, sa vie est loin d'être rose. Quand ces futures mamans font connaissance lors d'un cours de yoga prénatal, elles se disent qu'elles n'ont rien en commun. Mais la maternité leur promet bien des surprises... et une solide amitié.
 

 Ma lecture : 

 Envies de fraises, c'est donc l'histoire de trois jeunes mères de famille, de l'accouchement aux dix premiers mois des bébés, et celle plus dramatique d'une quatrième jeune femme ayant perdu son bébé. Toutes les quatre vont se lier d'amitié et nous entraîner dans leurs péripéties enjouées. Les situations de couple sont assez bien vues, que ce soient dans ces relations ou dans leur rôle de mère, de femme ou d'épouse, on doit pouvoir s'y retrouver de temps à autre, en moins stéréotypé évidemment. Becky est la plus équilibrée du groupe, mais hélas sa belle-mère est une harpie qu'on a envie d'étrangler. Je ne sais pas si c'est ce qu'on appelle la « chick litt », mais j'imagine assez que ce doit être cela. C'est léger, peut-être un peu artificiel (« fabriqué »), et les caricatures sont parfois poussées un peu loin. J'ai acheté ce livre sur un stand France Loisirs au salon parisien, alors que rien d'autre ne m'inspirait pour mon achat du trimestre (j'ai déjà beaucoup de nouveautés par le biais de la bibliothèque !) Je m'attendais à un livre « détente », je l'ai donc pris tel quel. Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est sympa. Hormis le titre que je trouve complètement tarte et une fin trop gentillette, j'ai pris plaisir à le lire. (Le titre original est a little earthquakes, pas sûre que ce soit mieux, mais moins idiot ?) Je ne voudrais pas critiquer simplement parce que c'est américain, mais il y a parfois des outrances, dans l'apparence, le fric, et le superflu : le rocking-chair dans la chambre de bébé est un élément vital pour allaiter (ou non), sans lui, pas de maternité ! Euh je n'ai jamais investi là-dedans et nous nous portons très bien merci.

Un petit bouquin comme ça de temps en temps (commencé pendant ma semaine en Crète), c?est sympa, je n'irai pas jusqu'à en faire mon quotidien. A vous de voir, donc.

 France Loisirs, février 2006, 482 pages, ISBN 2-7441-8925-1

ou Belfond, 19,50 €

Ma note : 3,5/5

Voir les commentaires

Ambiguïtés - Elliot Perlman

3 Mai 2006, 16:15pm

Publié par Laure

Présentation de l'éditeur :
Instituteur au chômage, Simon ne parvient pas à oublier Anna, qu'il aime sans retour depuis dix ans. Un après-midi, sans que rien ne laisse présager de son geste, il enlève le petit garçon de la jeune femme à la sortie de l'école. Crime d'un pervers masqué en héros romantique ? Acte désespéré d'un homme détruit par le chômage ? Ultime tentative d'un amoureux transi pour attirer l'attention de celle qu'il aime ? Sept personnages, tous impliqués à des degrés divers dans l'événement, tentent de trouver une explication à ce geste. Au travers de leurs témoignages, ils parlent aussi d'eux, de leur souffrance à vivre dans une société convertie au culte de l'argent, et de leur espoir qu'il y reste encore, malgré tout, une place pour la poésie et l'amour fou.

Ma lecture :

Malgré une critique presse élogieuse et des avis enthousiastes des internautes d'Amazon, ce livre s'inscrit pour moi aujourd'hui dans la case des "commencés jamais finis". Je l'ai commencé le 1er mars, et l'ai mis de côté quinze jours plus tard arrêtée à la page 300 (sur 645). Je me souviens d'en avoir parlé avec Solenn, qui elle aussi y trouvait quelques longueurs, et surtout, indiquait les meilleurs passages dans cette première moitié. Je pensais y revenir plus tard, après quelques lectures plus courtes, et un mois et demi après, et la date de retour largement dépassée, je me décide à le rendre à la bibliothèque. Ma PAL est si longue que je préfère passer à autre chose (puisque d'ailleurs, je ne l'ai pas rouvert depuis le 15 mars !)

Il y a de bons passages certes, en particulier dans le chapitre de la prostituée, mais surtout ô combien de lenteurs, de longueurs, de digressions et de bavardage. Du coup je n'ai pas envie du tout de regarder son nouveau roman, un nouveau pavé (enfin 400 pages seulement) paru en février 2006, c'est idiot car peut-être est-il bon, mais ... tant pis !

Voir les commentaires

La distance entre nous, de Maggie O'Farrell

2 Mai 2006, 07:00am

Publié par Laure

Lorsqu’elle croit reconnaître un homme sur un pont à Londres, Stella quitte tout, son emploi, son appartement, et sa sœur envahissante, Nina, pour s’enfuir complètement paniquée dans un village d’Ecosse où elle trouvera un job de réceptionniste femme de chambre dans un hôtel. De son côté, à Hong Kong, Jake participe à la fête du Nouvel An chinois quand soudain c’est la bousculade et le drame : Mel, sa petite amie est écrasée par la foule et grièvement blessée, tandis que la meilleure amie de celle-ci meurt sous les piétinements. Sur son lit d’hôpital, Mel ne veut pas mourir sans être mariée à Jake. Ainsi ils se marient, les médecins prédisant la mort de Mel avant le petit matin. Mais elle survivra et Jake la ramènera auprès de ses parents en Ecosse. Comment lui faire comprendre qu’il ne l’a jamais aimée et qu’il ne veut pas de ce mariage ? Partant à la recherche des traces de son père qu’il n’a jamais connu, il se retrouvera dans le même hôtel que Stella, où l’on s’en doute, naîtra une grande passion fortement contrariée.

La particularité de ce roman, c’est sa construction. Il débute comme un roman policier et maintient un bon suspens jusqu’à la fin. Il alterne sans cesse les pièces du puzzle : on passe continuellement d’un personnage à l’autre, dans les deux lieux, d’une époque à une autre en remontant dans le temps, sur plusieurs générations, pour reconstituer enfin la douloureuse histoire de Stella si intimement liée à celle de sa sœur Nina, et celle de Jake en quête du père.

Ce procédé m’a d’abord agacée car l’intrigue ainsi posée est toujours hachée : à peine est-on installée dans le récit d’une vie, d’une enfance, que déjà on saute ailleurs. Bien sûr ce procédé profite au suspens et se veut finalement efficace puisque je n’ai pu m’empêcher d’avancer vite pour connaître enfin le secret de l’une et savoir comment le second allait sortir de son malheur. L’histoire d’amour elle aussi chaotique est la touche romanesque qui lie le tout, me faisant parfois penser à un roman dégoulinant de trop bons sentiments. Mais le suspens bien mené rachète l’ensemble. Un roman bien choisi pour les vacances !

Belfond, août 2005, 370 pages, ISBN 2-7144-4080-0, prix : 20 €

Ma note : 4/5 

Voir les commentaires

La noce d'Anna, de Nathacha Appanah

1 Mai 2006, 18:14pm

Publié par Laure

Un 21 avril en bord de Saône. Sonia, 42 ans, marie sa fille Anna, 23 ans. Elle la trouve bien jeune pour s’engager et mener une vie si rangée. Du récit du mariage planifié à la minute par sa fille au nouvel élan qui s’offre à elle en la personne d’un parent du mariage, Sonia revient aussi sur son passé solitaire, sa farouche liberté, son amour de l’écriture (elle est écrivain) et son vif désir de quitter Maurice, son île natale qui n’était pas si paradisiaque.

C’est un récit qui vous prend par la main et vous retient avec une douceur, une pudeur et une tendresse infinies. L’histoire pourrait être banale mais elle est si bien écrite que c’en est somptueux. Je n’ai pas pu lâcher ce livre avant sa fin, pour le quitter alors à regrets.

Sans les commentaires enthousiastes de Clarabel, je n’aurais sans doute pas porté attention à  ce livre dont la couverture ne m’attirait pas et dont je ne connaissais pas du tout l’auteur. Je sais dorénavant que ce fut une découverte magnifique et que je chercherai volontiers ses deux autres titres : Les rochers de poudre d’or et Blue Bay Palace.

Gallimard, continents noirs, août 2005, 147 pages, ISBN 2-07-077496-1, prix 12,50 €

Ma note : 4,5/5

Lu en une journée pendant ma semaine en Crète...

Voir les commentaires

La constante de Hubble - Stéphanie Janicot

1 Mai 2006, 17:29pm

Publié par Laure

Juliette est une mère de famille comblée. La quarantaine, elle a 4 beaux enfants dont elle s’occupe à plein temps : Justine 12 ans, Fabrice 10 ans, Albertine 6 ans, et Nathanaël dit Nour, 3 ans. Des enfants aux prénoms de grands romans. Tout va bien jusqu’à ce que débarque Théodora, la maîtresse du mari de Juliette : elle vient de découvrir que celui-ci la mène en bateau depuis 4 ans et qu’il s’est enfui avec une autre. Juliette, elle, découvre tout simplement que Thomas la trompe depuis une éternité, et à tout va !

Vite, les amies sont convoquées : Alma, qui est aussi la cousine de Juliette, une avocate féministe spécialisée dans les divorces (et divorcée d’Arno, astrophysicien), et Louise, meilleure amie homosexuelle. Cette tribu amicale profite de l’été pour passer 2 mois à réfléchir (divorcer ou pas ?) dans une maison provençale, en compagnie des enfants, avec la grande fille d’Alma aussi, Sybille, 16 ans, et avec Théodora, la maîtresse trompée, en l’absence du mari volage quand même.

Tout ce petit monde va raconter à tour de rôle son été et sa vision des choses. Mais j’ai comme l’impression que je raconte mal là ! C’est avant tout un beau roman plein de sensibilités autour du couple, de l’amour, du désir, du divorce, de la famille. Les adolescentes (Sybille et Justine) apportent fraîcheur et pertinence au récit (premier amour, premières règles, etc.) Tous ces personnages se donnent le mot pour un roman léger mais bien vu, où l’on a souvent envie de noter des passages très justes, où l’on se retrouve forcément un peu dans son idée du couple et de la famille. Ce qui m’a agacée, c’est ce parallèle constant avec Hubble et sa théorie, suivant laquelle plus la distance est grande entre les galaxies, plus celles-ci s’éloignent les unes des autres à grande vitesse, théorie qui s’appliquerait au couple.

Nombreux sont les passages (et ce dès les premières pages qui m’ont un peu affolée !) qui parlent d’astrophysique et de cosmologie. Je les ai lus quand même, sans y attacher d’intérêt particulier ou chercher à comprendre les démonstrations scientifiques : tout bonnement parce que ça ne m’intéresse pas, je suis allergique aux sciences. C’est ce qui nuancera mon appréciation, car j’ai beaucoup aimé tout le reste !

Livre de poche, nov. 2005, 338 pages, ISBN 2-253-11490-1, prix : 6.50 €

 

Ma note : 3/5

 

Voir les commentaires

La Crète, c'était ...

1 Mai 2006, 16:56pm

Publié par Laure

(photo prise depuis la terrasse de notre chambre d'hôtel)

du soleil, de la chaleur bienfaisante et supportable (bon d’accord, sauf deux jours plus frais)

du repos au bord de la piscine, de la mer, des siestes, des longues nuits

le parfum enivrant des fleurs de citronniers et de jasmin partout dans l’hôtel

tout autour de la mer, la montagne, à moins que ce ne soit l’inverse

des champs d’oliviers noyés dans la broussaille

un alphabet ouhlàlà, compliqué !

les citrons géants qu’on dirait des pamplemousses et qui sentent si bon

des tas de constructions inachevées (et commencées depuis pas mal d’années !) si bien que la nature déjà si peu entretenue se trouvait parsemée de blocs de béton un peu partout

la conduite crétoise : elle est suicidaire ! sur les nationales, la bande d’arrêt d’urgence sert à tout : arrêt, stationnement, voie pour véhicules lents… quand un véhicule arrive derrière, il vaut mieux s’y déporter rapidement. Surtout, ne jamais s’arrêter aux stops, sous peine de se faire klaxonner et injurier… en grec ! aux carrefours, pas de respect des priorités, c’est le premier qui force le passage qui passe. Je me demande encore comment on a fait pour rendre la voiture de loc. entière au bout de 3 jours !

des fous rires : la nuit nous étions quelque peu dérangés par un ou deux moustiques (pas le nôtre, hein, mais des vrais). L’homme part acheter un insecticide au boui-boui du coin : dans notre anglais de cuisine, cela donne : do you have something to kill the mosquitoes ? le commerçant le regarde sans comprendre. Do you speak french? No, just a little english. L’homme répète sa croisade contre les mosquitoes. Le commerçant toujours pas comprendre. L’homme mimer et bruiter l’insecte volant bzzzz et de l’index appuyer sur un atomiseur imaginaire « pschiittt ». Le commerçant l’a définitivement pris pour un fou, et depuis le récit de cette aventure, on se marre tous comme des tordus dans la maison ! (L’homme a fini par trouver une bombe de Baygon chez la commerçante d’à-côté, qu’on n’a jamais utilisée parce qu’impossible de trouver le moustique une fois la lumière allumée et la bombe en main, se cacher sous les draps fut, bien qu’agaçant, plus efficace et moins polluant).

une légère déception par rapport à la Corse, Malte et l’Andalousie, nos précédents voyages. 

de la lecture : j’ai lu trois romans et la moitié d’un quatrième, je vous en reparle très vite.

 

 

 

 

Voir les commentaires